La première aire, est en réalité l’entrée sur l’île.
Le temps est lumineux mais couvert, engendrant une atmosphère lourde surmonté d’une légère brise. Un barrage est proche du moulin, On entend l’eau ruisseler sous nos pieds, accompagné de bruit d’oiseau, et le son du vent agitant les feuilles. Au bord de ce ruisseau, la végétation apparaît comme sauvage, dans des tons passant du vert au rougeâtre.
L’entrée de l’île est calme, on y aperçoit quelques personnes promenant leur chien, ou allant visiter une exposition de photo se tenant dans le moulin. Malgrès cette végétation sauvage, le lieu reste encore majoritairement artificiel, notamment par la présence de bâtiments, du barrage, de voiture garée à l’entrée de l’île,et la signalétique.
Un petit pont de bois nous permet de traverser le ruisseau, conduisant à une sensation de mouvement et d’apesanteur, appuyé par l’odeur fraîche et humide du cours d’eau. L’eau reflète la végétation en la brouillant et en lui apportant un mouvement perpétuel. Plus on avance vers l’île plus les couleurs rougissent, tirent vers le orange. Passé ce pont, un pigeonnier habité par la végétation se trouve devant nous. Fait de brique, le pigeonnier semble abandonné.
En le contournant, nous tombons nez à nez avec la première oeuvre des 5.5 designers : Le banc. Derrière l’oeuvre, une plante grimpante prends vie sur le mur de brique du pigeonnier, créant un dégradé du rouge au vert. Le rouge semble prendre naissance, au contact de l’oeuvre des 5.5, rouge également.