The Pathway

  • samantha cadet
Colour & Territory
L’ILE DE NEGREPELISSE INVESTIE PAR LES 5.5 DESIGNERS

Un territoire de culture et de détente

Avant toute démarche de recherche d’un territoire il a été important d’en connaître sa définition: Le territoire est une étendue de terre occupée par un groupe humain qui dépend d’une autorité. La notion de territoire prend en compte l’espace géographique ainsi que les réalités politiques, économiques, sociales et culturelles. C’est sur ce dernier therme que nous avons voulu accès nos recherche de territoire.
Nous avons pris le partis pris de déterminer un territoire par rapport à sa fonction même «d’espace culturel», mais aussi pour son intemporalité et son accéssibilité. Lîle de Nègrepelisse était pour nous, le territoire idéal. C’est un site en lien avec l’art et le design mais aussi un lieu de passage. Elle ré-invente les pratiques et les usages graces aux oeuvres des 5.5 implantées sur le site.
L’île de est de 5 hectares, sur l’Aveyron classée, Espace Naturel Sensible. C’est une invitation aux déambulations les plus diverses.
Nous avons pu y observer les Négrepelissiens ainsi que les touristes qu’y s’y promènent régulièrement. Le site est balisé par les chemins de terres et incite à la marche au parcours mais aussi au repos et à la flânerie. Les installations des 5.5 designers amènent au lâcher prise d’un après-midi à la campagne et aux plaisirs bucoliques d’un déjeuner sur l’herbe.
La première aire, est en réalité l’entrée sur l’île.
Le temps est lumineux mais couvert, engendrant une atmosphère lourde surmonté d’une légère brise. Un barrage est proche du moulin, On entend l’eau ruisseler sous nos pieds, accompagné de bruit d’oiseau, et le son du vent agitant les feuilles. Au bord de ce ruisseau, la végétation apparaît comme sauvage, dans des tons passant du vert au rougeâtre.
L’entrée de l’île est calme, on y aperçoit quelques personnes promenant leur chien, ou allant visiter une exposition de photo se tenant dans le moulin. Malgrès cette végétation sauvage, le lieu reste encore majoritairement artificiel, notamment par la présence de bâtiments, du barrage, de voiture garée à l’entrée de l’île,et la signalétique.
Un petit pont de bois nous permet de traverser le ruisseau, conduisant à une sensation de mouvement et d’apesanteur, appuyé par l’odeur fraîche et humide du cours d’eau. L’eau reflète la végétation en la brouillant et en lui apportant un mouvement perpétuel. Plus on avance vers l’île plus les couleurs rougissent, tirent vers le orange. Passé ce pont, un pigeonnier habité par la végétation se trouve devant nous. Fait de brique, le pigeonnier semble abandonné.
En le contournant, nous tombons nez à nez avec la première oeuvre des 5.5 designers : Le banc. Derrière l’oeuvre, une plante grimpante prends vie sur le mur de brique du pigeonnier, créant un dégradé du rouge au vert. Le rouge semble prendre naissance, au contact de l’oeuvre des 5.5, rouge également.